Star Wars - Episode 2
Episode II - L’attaque des clones
Deux ans après le premier épisode de Star Wars, plus que décevant, Lucas remet le couvert avec une suite qui s’annonce encore plus spectaculaire…
L’épisode I ne servait à rien et était parfois pénible à regarder : deux longues années d’attente plus tard, G. Lucas offre à ses détracteurs une nouvelle raison de se réjouir. Après l’épisode fantôme voici l’attaque des clowns. Cette fois-ci nous suivons Anakin, jeune apprenti de Obi-Wan, dans les méandres de son adolescence.
Les limites visuelles du premier opus se retrouvent dans le second : l’image est léchée, les environnements vides, flous et creux. Les acteurs aussi sont vides, flous et creux et pourtant ils persistent dans la déclamation prétentieuse d’un texte poussif. L’immense Christopher Lee en personne vient se perdre dans ce dédale pontifiant. Dommage, car son personnage de Dark Tyranus à plus de relief que n’en avait le pauvre Dark Maul.
Le scénario de cet opus se veut plus mature, plus travaillé. Chez Lucas, cela se manifeste par l’omniprésence d’intrigues politiques bancales, incompréhensibles et mal maîtrisées. Plus encore que chez son prédécesseur, L’attaque des clones est constellé d’incohérences et de fautes de goût. Au sommet de cet iceberg : la relation Padmé/Anakin. Déjà, nous pouvons nous interroger sur la nature de la relation entre Amidala et un adolescent de près de 10 ans son cadet, sachant qu’elle l’a connu tout petit et qu’elle l’a vu grandir. Enfin, nous sommes à Hollywood, il fallait une romance. Et de ce coté, Lucas à chargé la mule. Le film plonge assez sournoisement dans la bleuette adolescente et, avant que le spectateur ne s’en aperçoive, le pathos et les regards humides remplissent l’écran.
Anakin, magistralement interprété par une tranche de jambon, doit passer à l’état d’adulte en choisissant entre son amour impossible pour une sénatrice et sa formation de jedi. Bon sang que les ficelles sont grosses !!! De fait, près d’une heure du film est occupée par des plans de jeux de séduction pour enfants avec son cortège d’éclats de rire devant un lac et de discussions allongé sur l’herbe grasse d’un pré. Que d’ennui distillé dans ces languides ébats pathétiques. Et c’est d’un long ! Aussi long que les interminables élucubrations politiques évoquées plus haut.
L’attaque des clones devait être le début de la chute de Skywalker dans le coté obscur de sa maladie de sang (souvenez-vous). Effectivement, à la fin du film le jeune padawan pète un plomb et extermine un village. Audacieux car pour faire encore plus explicite il aurait fallut que Anakin extermine des enfants apprentis jedi sur ordre de l’empereur en personne. Ah ! Ce sera pour l’épisode suivant ? Au temps pour moi.
Ce second opus souffre lui aussi de la patte de son créateur. Ainsi, dans la série gâchons le plaisir des fans je vous présente Jango Fett, le père de Boba. Pourquoi a-t-il fallut montrer le visage du chasseur de prime et surtout pourquoi avoir choisi une assiette de nouilles pour l’incarner ? Boba Fett était une ombre furtive, un mystère de charisme dans l’ancienne trilogie. Dans la nouvelle, Jango à le charisme d’une huître. Savoir que Boba a sa tronche fait un peu mal au c…
Lucas à tenté de donner un ton différent à ce second volet de la saga, c’est chose faite mais ce n’est pas forcément une réussite. Notons toutefois un effort méritoire pour limiter les apparitions de Jar Jar Binks.
Malgré ces défauts, le film est globalement plus réussi que l’épisode I et propose des instants de bon divertissement burlesque : Yoda se battant au sabre laser est à mourir de rire. Comment ?!? Ce n’était pas le but ?
Note finale : 08/20
Intervention de Silvermousq
Une net regain avec ce 5è opus, même s’il reste énormément de scènes inutiles. Anankin adolescent commence à être intéressant, et il y a même des moments ou il réussit à nous faire presque frissonner. De longs passages du film sont bons à jeter (tout sur Jango Fett, Doku et les clones, et bien sûr les scènes « d’amour » kitsch à souhait), les acteurs ne sont pas très bons sauf Ian McDarmid (Palpatine). Les éventuelles réminiscences ou références se transforment en gigantesques clins d’oeil ridicules, musicaux ou visuels, bref, encore une déception mais y a du mieux.
Note: 07/20