Terminator III

Terminator III (back again, don’t know why !)

terminator 3En 2007, les machines se soulèvent certainement contre la pauvreté affligeante de ce nouvel opus de Terminator. Sorti en 2003, le film se fait sans Cameron (inquiétant) et sans Hamilton (c’est la merde).

C’était à prévoir mais les fans de Terminator espéraient ne jamais voir cela un jour. Mais c’est sans compter sur le manque d’imagination des producteurs hollywoodiens et surtout leur vénalité. Résumer l’histoire ne sera pas bien compliqué puisqu’elle tient sur un petit papier jaune collant (pas de marque s’il vous plait).

Aujourd’hui âgé de 22 ans, John Connor vit en nomade des temps modernes. Après la mort de sa mère, il fuit sans s’arrêter. Skynet, encore lui, envoi dans le passé un nouveau modèle de Terminator encore plus puissant. De sont côté, la résistance humaine envoie à nouveau son ancien modèle autrichien pour protéger le futur leader.

Si vous avez une vague impression de déjà vu en lisant ces quelques lignes de scénario, c’est normal. Le principe en est simple. On prend, dans la mesure du possible, ce qui a fait le succès du précédent, on ajoute quelques éléments démagogiques, comme un Terminator féminin (Kristinna Loken) ultra sexy et des blagues de merde, on secoue le tout et on espère que ça prenne.

Problème, ça ne prend pas. Du moins pas pour les fans de la première heure, ni même de la deuxième d’ailleurs. De même, l’effet film pop-corn est un peu trop poussé. Ca explose de partout, on oublie les précédents opus, ou presque, et on ouvre la porte aux incohérences et surtout on évite de faire trop réfléchir le spectateur.

Au niveau du jeu d’acteur, rien à signaler et c’est bien ça le problème. Schwarzy joue son rôle, plus ou moins comme d’habitude, et Kristinna Loken remplit le sien (à savoir être sexy). Les rôles de John Connor (Nick Stahl) et de la future compagne de John (Claire Danes) ont tellement peu d’intérêt dans le film qu’il n’est pas même nécessaire d’en parler.

Alors voilà. On se retrouve donc avec une super production totalement insipide qui n’a qu’un seul but, générer du pognon encore, et encore, et encore…
Un scénario intéressant et cohérent c’est long et faut réfléchir donc on oublie. On joue la carte de la licence pure et simple. Il est vrai qu’avec une licence aussi célèbre que Terminator, le nom même suffit à remplir les salles de curieux. Curieux qui vont pouvoir simplement se tailler les veines à la sortie lorsqu’ils repenseront au prix de la place.

Terminator 3 étant en-dessous de tout, on peut espérer ne pas tomber plus bas avec la nouvelle trilogie…mais s’il y a un aspect par lequel les producteurs nous surprennent toujours, c’est bien leur débilité profonde, non ?

Note : 06/20

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