Terminator

Terminator

Dossier de Yvan

Alors que le premier film, de ce qui s’annonce comme la nouvelle trilogie Terminator, est encore en salle, petit retour sur la trilogie originelle avec ses qualités et son troisième opus.

En manque d’imagination, les producteurs, scénaristes… d’Hollywood nous ont ressorti les robots tueurs des cartons presque 25 ans après leur première apparition sur nos écrans. Bon ou mauvais, ce(s) nouveau(x) film(s) ? Aucune idée mais la bande-annonce ne laisse rien présager de bon.

Quoi qu’il en soit, l’objet de ce dossier n’est pas de parler de la nouvelle licence Terminator mais bien de revenir sur l’original. Pour cette occasion, Yvan a été envoyé dans le passé pour revoir les films à leur sortie puis a reçu un message de son arrière-arrière-petit-fils, lui même envoyé par son grand-père qui est donc le petit-fils de Yvan, pour lui dire ce que sont devenus ces films dans l’avenir…

Yvan ayant frôlé la méningite en essayant de comprendre qui était le messager du futur, on oublie l’avenir et on se concentre sur le passé.

Terminator I (I’ll be back !)

terminatorEn 1985 sort Terminator, un film dont le titre aurait pu laisser présager d’un nanard. Pourtant, James Cameron offre un grand film de science-fiction qui deviendra culte.

Plus qu’un titre de film, Terminator est aujourd’hui une véritable marque. Tout le monde connait, ou croit connaître, ce nom définitivement associé à l’image du barbare autrichien Arnold Schwarzenegger. Rapide retour sur l’histoire de ce petit chef-d’oeuvre culte.

Sarah Connor, jeune femme insouciante et sans histoire, est sauvée in extremis d’un tentative de meurtre par Kyle Reese. Ce dernier lui explique qu’il est envoyé du futur par le fils de Sarah pour la sauver d’un cyborg programmé pour l’assassiner. Elle apprend qu’elle sera la mère de celui qui deviendra, dans le futur, le leader de la résistance humaine face aux machines.

Bien plus sombre et profond que ne laisse l’imaginer ce petit synopsis, Terminator est avant tout un film de science-fiction sombre et désabusé. Bien que composé de quelques scènes d’actions menées tambours battant, le film joue avant tout sur l’ambiance. Ici, on essaye surtout de sauver sa peau contre une machine apparemment indestructible. Un film dans lequel on se laisse emmener sans difficulté.

Scénario et mise en scène des plus intéressants, jeu d’acteur sans fausse note, musique devenue culte… tout y est. Arnie est impeccable en machine tueuse, c’est plus dur qu’on ne le croit, et Michael Biehn est parfait en soldat improvisé. Linda Hamilton est, elle aussi, parfaite dans son rôle de jeune écervelée qui va s’en prendre plein sa gueule pour pas un rond.

En clair, le film mérite son statut de film culte et même plus, son statut de grand film de science-fiction. Seul petit bémol, le principe de voyage dans le temps laisse un léger goût d’incohérence aux geeks, mais c’est toujours le risque lorsque l’on joue sur ce terrain.
Il est évident qu’un tel film ne pouvait rester bien longtemps sans suite…

Note : 16/20

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