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Next – L’homme en fer blanc
Sorti en 2007, Next s’inspire de la nouvelle L’homme doré de Philip K. Dick. Mais l’inspiration est très très lointaine et le résultat laisse à désirer…et c’est un oephemisme.
Dernière “adaptation” en date d’une oeuvre de Philip K.Dick, Next se contente de reprendre, en partie, le pouvoir du personnage central de la nouvelle L’homme doré et de le transposer dans notre monde. Le réalisateur, Lee Tamahori, prend un véritable risque en faisant cela et encore plus en prenant Nicolas Cage et Jessica Biel comme têtes d’affiche.
Petite avance rapide sur le scénario du film. Cris Johnson est un prestidigitateur de Las Vegas un peu particulier. En effet, il a un vrai pouvoir lui permettant de voir son avenir 2 minutes à l’avance. Il est en mesure de vivre, à l’avance, toutes les possibilités et de choisir ainsi son meilleur avenir proche.
Bien qu’il soit habitué à se servir de son pouvoir depuis tout petit, une chose reste mystérieuse même pour lui. Depuis plusieurs mois, son pouvoir semble aller plus loin que d’habitude mais uniquement pour des évènements tournant autour d’une femme qui lui est inconnu. Il décide alors de trouver cette femme…
Nicolas Cage fidèle à lui-même
Avant même d’aborder le film en lui-même, il me semble essentiel d’évoquer le casting. En tête d’affiche, Nicolas Coppola aka Cage. Pour ma part, à partir du moment où l’affiche présente son nom, je m’attends à un mauvais film. Et souvent, je ne suis pas surpris (quelques exceptions existe : Snake Eyes…). De plus, on rajoute Jessica Biel qui n’a pas un seul bon film dans sa filmographie et Julian Moore qui est très inégale dans le choix de ses rôles et on obtient un casting de rêve.
Parlons maintenant du film. De l’action qui ne s’arrête que pour laisser place à une histoire d’amour insipide et fleur bleue… De temps à autre, on se décide à développer un scénario incohérent et sans aucun intérêt et on monte le tout avec ses pieds. Lorsque le film se termine, si l’on tient jusqu’à la fin, la nausée nous prend et on ressent le besoin de prendre une douche pour se laver de cet affront. De nombreux cinéastes amateurs ont plus de talents et d’imagination.
Il n’est pas nécessaire d’évoquer dans cette critique la nouvelle ayant servie d’inspiration au film puisque ce dernier se contente d’en prendre un tout petit morceau pour le recuisiner à sa sauce. Et quel sauce !
L’homme doré devient Golgotha
Cette critique ne nécessite pas plus de mots. Ce n’est pas que le film soit une mauvaise adaptation d’une nouvelle de Philip K. Dick, mais simplement une bouse sans nom qui doit tomber dans les limbes de l’oubli. Il n’est même pas possible de voir ce film entre amis avec des bières puisqu’il se prend tellement au sérieux qu’on ne peut même pas en rire. C’est simplement affligeant. Et une fois de plus, Nicolas Cage est sans surprise. Il a au moins le mérite de servir repère pour les films à éviter.
Note : 01/20 (je ne peux pas mettre zéro car il y a au moins un stagiaire qui a dû bien faire son travail sur ce film…ce point est pour lui)
Adaptation cinématographique de : L’Homme doré
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