Arme Fatale III
L’Arme Fatale III – “A six jours de la retraite…”
«Mais, c’est pas un film des années 80, il date de 1992». On vous entend d’ici et vous n’avez pas tort. Pourtant ce film conserve son héritage des années 1980 même si l’influence des années 1990 se fait sentir, c’est-à-dire l’apparition d’une morale douteuse dans le cinéma américain.
Flashback sur le scénario. Une fois de plus, Martin Riggs et Roger Murtaugh se retrouvent mêlés à une affaire de meurtre mais après avoir fait sauter un immeuble et avoir été rétrogradés à la circulation. Bien vite, ils vont s’apercevoir que l’affaire implique un ancien ripoux disparu des années auparavant.
Ils vont devoir collaborer avec le sergent Lorna Cole de l’IGS, jouée par Renee Russo, alter-ego féminin de Riggs, mais aussi avec Léo Getz, devenu l’agent immobilier de Murtaugh. Ce dernier est proche de prendre sa retraite et ses derniers jours en tant que flics vont être les plus longs de sa vie.
Ce nouvel opus de la saga, qui aurait dû être le dernier, voit le grand retour de Léo Getz, toujours plus insupportable mais irremplaçable, et l’arrivée de la superbe Lorna Cole, sorte de Riggs au féminin qui ne pouvait que séduire ce dernier.
Alors oui, l’Arme Fatale III est un bon film. Toujours classé dans les divertissements haut de gamme, il mise cependant plus sur l’humour que les précédents volets.
L’histoire d’amour naissante entre Lorna Cole et Martin Riggs ne tourne jamais (sauf un peu à la fin) au roman de gare à l’eau de rose et les plans de retraite salement contrariés de Murtaugh donnent plus de profondeur au personnage.
On se laisse volontiers porté par l’histoire et l’action sans s’ennuyer à un seul instant. Les phrases cultes fusent, et le charisme des personnages, où son absence dans le cas de Getz, opère. Même la campagne anti-tabac, sûrement imposée par les producteurs, est traitée avec humour.
Ce film ne déroge donc pas à la règle du bon divertissement d’action et ne renie pas son héritage. La saga des Arme Fatale aurait donc pu faire un quasi sans fautes si l’appât du gain n’avait pas forcé l’équipe à rempiler pour un quatrième opus.
Note finale : 13/20
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